L’Union Libérale Radicale (ULR) progresse

Publié le par Sébastien Leprat

2 février 2006

Après l’union parlementaire valaisanne entre les partis radical et libéral, le canton de Fribourg va de l’avant pour offrir aux citoyens une clarification du paysage politique. Les radicaux et les libéraux fribourgeois viennent de faire le grand saut. Ensemble, lors d’une assemblée des délégués historique, ils viennent de décider d’agréger leurs forces. Le nouveau parti libéral-radical  fribourgeois présente donc une alternative politique claire et attrayante face aux conservatismes de gauche comme de droite.

L’appel lancé par les directions de deux partis suisses le 25 juin 2005 à Neuchâtel, est donc relayé dans les cantons. D’autres  rapprochements sont annoncés. Réunie dans le combat des élections communales à Lausanne, la famille libérale au sens large, puisque complétée par le PDC lausannois, verra également de nombreuses sections communales vaudoises des deux partis sceller l’union.

Le pari de la dynamique politique tient donc toutes ses promesses. Dans les cantons de Genève, de Vaud et de Neuchâtel, d’autres rapprochements sont programmés. Au-delà des vicissitudes partisanes, l’esprit de la réforme progresse et les militants radicaux-libéraux se placent en ordre de bataille pour les combats politiques à venir. Car de l’énergie, il en faudra afin de convaincre les citoyens des nécessaires transformations à engager.

Les chances de parvenir à redorer le blason d’une famille politique à laquelle la Suisse doit tant sont bien réelles. Un exemple, de taille en témoigne. Sans céder à la précipitation, la lutte contre le déficit a progressé. Pour autant, l’Etat n’a pas connu de problèmes de fonctionnement. Dans une  conjoncture difficile, cela démontre qu’il est possible d’inverser la tendance générale et d’améliorer  les comptes publics. Ce succès est dû  notamment à l'engagement  du Conseiller Fédéral Hans-Rudolf Merz. Néanmoins, sans le soutien sans cesse réaffirmé des radicaux libéraux des Chambres fédérales, ces premiers signes de redressements ne seraient pas apparus. L’Union Libérale Radicale (ULR) progresse donc chez les militants des deux partis fondateurs. Incontestablement, il s’agit d’une bonne nouvelle pour la Suisse.

Publié dans politics

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