Pascal Couchepin, un magistrat hors du commun

Dans sa sagesse, au fil des votations, le peuple dessine l’avenir de notre pays et le Conseil fédéral garantit le respect de sa souveraineté. Cette permanente allégeance des institutions au peuple invite les élus à la modération, à la pondération dans les décisions et à la modestie dans l’action politique. Sans cesse, le gouvernement inscrit son action dans les épures tracées par le peuple.

De l’avis des plus grands constitutionnalistes, le Conseil fédéral serait donc un directoire, un organe qui a la charge de gérer les affaires de la cité. S’il est responsable de la conduite gouvernementale, il ne peut être tenu pour seul coupable des disfonctionnements. Cela ne signifie toutefois pas que les membres du collège ne sont « que » des directeurs. Comme dans tous les gouvernements, ils doivent anticiper. A l’image de leurs homologues étrangers, les ministres fédéraux appliquent donc la devise gouverner c’est prévoir.Néanmoins, parmi les sept sages, Pascal Couchepin se distingue par d’exceptionnelles capacités d’analyse et d’action. Avec lui, gouverner, ce n’est pas seulement prévoir, c’est avoir un coup d’avance. Dans sa pratique gouvernementale, il n’est pas un spectateur soucieux de commenter dans l’espoir d’influencer, mais plutôt un acteur qui propose avec la ferme intention de convaincre. Dès qu’il en a l’occasion, Pascal Couchepin place donc toute son énergie au service de la réforme. Très fin connaisseur des rouages de la politique suisse, il sait réunir les préceptes de la réussite théâtrale. Avec lui, souvent, l’unité de temps, de lieu et d’action ne font qu’un. Doté d’un flair politique hors du commun il sait en effet agir au bon moment et au bon endroit, afin de débloquer les solutions les plus complexes. Lors de la précédente législature, il a d’ailleurs placé ces qualités au service du bien commun. Grâce à son action, le peuple a eu l’occasion de consolider notre assurance invalidité. Sans son travail assidu, la maîtrise des coûts dans la santé ne serait qu’un vœu pieu. Cet instinct politique, Pascal Couchepin l’a affiné en sillonnant notre pays. Toujours à l’écoute des citoyens, le ministre radical n’a pas attendu les appels d’une démocratie participative relayée à grands renforts de caméras. Nombreux sont ceux qui ont d’ailleurs eu l’occasion de discuter avec lui, en toute simplicité, aux détours des rencontres intimistes et informelles qu’il affectionne. Sur tous les fronts depuis son plus jeune âge, Pascal Couchepin est un homme politique passionné, authentique et qui cultive une très haute idée de l’action politique. Ce parcours de vie permet de saisir à quel point le ministre radical est aujourd’hui imprégné de sa fonction. Pour la seconde fois, il accèdera à la présidence de la Confédération. A n’en pas douter, son année présidentielle sera haute en couleurs. Le parti radical peut être fier de compter dans ses rangs une personnalité d’un tel acabit. Pascal Couchepin est un magistrat hors du commun.