Le piège du panachage

Publié le par Sébastien Leprat

Outre-sarine, il ne se passe plus un dimanche sans que la presse ne révèle la très bonne tenue des élus radicaux à berne. Il y a deux semaines, dans une étude menée conjointement avec l’institut gfs, la NZZ am Sonntag précisait que le parti radical est clairement le parti le plus panaché dans l’urne, en raison notamment de la qualité de ces candidats. Candidats dont l’aura est donc reconnue au-delà des frontières partisanes. Dans ce même papier, ce quotidien de référence classait le Groupe radical-libéral en pôle position des formations les plus efficaces sous la coupole.

Cette nouvelle est a priori réjouissante. Elle démontre que le parti radical-démocratique dispose de personnalités conséquentes. Pour reprendre une formule sarkozyste, nous avons en effet la chance d’avoir dans nos rangs des politiciens qui « disent ce qu’ils vont faire et qui, une fois élus, font ce qu’ils ont dit ». Dimanche passé, un autre grand quotidien alémanique classait le conseiller national zurichois Gelix Gutzwiller en tête des parlementaires les plus influents. Le même jour, le nouveau journal dominical Sonntag honorait l’excellent travail d’un radical romand en classant le conseiller national radical neuchâtelois Didier Burkhalter en tête des élus fédéraux qui défendent le mieux les intérêts de l’économie. Beau pied de nez à tous ceux qui nourrissent l’idée que les romands ne comptent pas sur la scène fédérale ! Le bilan de la législature est donc excellent pour le parti radical. Cette reconnaissance journaliste laisse peu de place aux doutes : deux dimanche consécutifs, trois bilans de législature et trois victoires très nettes des radicaux. Ces faits d’armes politiques méritent d’être relevés. Ils démontrent que le parti radical est imprégné d’une culture typiquement suisse, d’une pratique politique qui élève la concordance au sommet des valeurs qui fondent notre réussite. Le 21 octobre, il ne faudra toutefois pas oublier les règles du scrutin. Pour l’élection au Conseil national, le nombre de liste de parti est déterminant. Si les troupes ne se mobilisent pas, même les plus doués peuvent mordre la poussière. N’oublions donc pas que seules les listes radicales comptent. Méfions nous du piège du panachage !

Publié dans politics

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